Aucun n’exercice n’est meilleur qu’un autre. L'objectif des exercices et de rassembler certaines conditions favorables pour un objectif donné.
Néanmoins, il en existe un, qui, depuis longtemps, présente de nombreux bien-faits : le sprint. Quelques raison vraies raisons de l’implémenter dans le post. (Pas de perdre du poids, travailler son coeur, se muscler ou de se sentir mieux comme potentiellement toute activité physique…)
Développement des différentes qualités de force-vitesse : Les premiers pas d’un sprint nécessite des hauts niveaux de puissance orientée force pour créer la vitesse, puis de puissance orientée vitesse, avec un RFD qui doit être important sur des temps de contacts longs et courts. En phase de pleine vitesse, la force réactive joue un rôle majeur pour l’entretenir. Peu d’exercices sont équivalents en termes de stimulation neuro-musculaire. On peut donc orienter l’entraînement sur ces différentes qualités physiques.
Réduction du risque de blessure : L’exposition à des stress élevés, tant centraux que périphériques, de manière progressive, rend les athlètes plus résilients aux exigences de leur sport. De fait les athlètes doivent être exposés à des intensités maximales qu’ils retrouveront en compétitions, on peut aussi les inclure dans des sports qui ne nécessitent pas de sprint pour les mêmes raisons.
Développement spécifique d’un pattern fondamental de course : L’optimisation d’un geste sportif commun à tous et que l’on retrouve dans de nombreux sports est profitable mais rare.
Développement de ta vitesse maximale : Élever ses niveaux de Vmax permets de manière relative d’être plus efficace sur des vitesses inférieures. Cela à aussi un impact sur les sports d’endurance, à vitesse égale un athlète avec une réserve de vitesse + importante gagne.
Corrélation avec d’autres mouvements sportifs : Cet exercice présente généralement un bon transfert vers d’autres gestes sportifs dynamiques comme des sauts, des changements de directions ou d’autres actions explosives.
Adaptations endocriniennes et enzymatiques : La libération de l’hormone de croissance, et d’autres liées à la synthèse protéique, pourrait être largement accrue pendant des sprints. Les activités enzymatiques liées aux efforts intenses sont aussi plus efficientes. Dans tous les cas, sit tu veux optimiser ta masse musculaire tu as plutôt intérêt à faire du sprint que de la course à pied à haut volume.
Potentiation : Puisque l’ensemble des unités motrices innervant plusieurs fibres sont potentiellement activées, effectuer des sprints en amont d’une séance de musculation ou en amont d’un match/compétition pourrait accroître les performances athlétiques.
On peut l’implémenter en navette, en jeu, à plusieurs, en courbe, avec changements de direction, en arrière, latéralement avec des stimulations sensorielles selon des objectifs. Dans tous les cas, c’est le roi de l’intensité et de l’accessibilité.
Il est à bien quantifier et inclure progressivement si on a pas l’habitude, tu peux m’écrire si tu as des questions à ce sujet.
C’est aussi un bon indicateur de santé : Suis-je capable de sprinter ?
Tu peux m’écrire sur instragam (inex_training) pour les sources de cet article ou pour implémenter le sprint dans ta pratique. Pour développer ta technique de sprint e pour augmenter ta vitesse tu peux me solliciter pour un bilan athlétique et un programme individualisé dédié.
Maxence.